16 médecins d'hôpitaux des provinces formés dans le programme SOTA depuis Avril 2023
L'Hôpital HEAL Africa a renforcé les capacités de 16 médecins d'hôpitaux de l'arrière-pays dans son programme SOTA (Surgery - Obstetrics - Traumatology - Anesthesia). Lancé au mois d'Avril 2023, ce programme de formation vise de consolider les capacités des médecins congolais sur les principes et la pratique des traumatismes, suivi d'un cours sur les compétences chirurgicales de base. Il s'articule principalement sur la chirurgie, l'obstétrique, la traumatologie et l'anesthésie.
4 nouveaux lauréats viennent de conclure leur formation ce vendredi 24 novembre 2023. Ainsi, ils ramènent à 16 le nombre des médecins d'hôpitaux ruraux formés jusqu'ici. Il y a également 6 médecins de l'UNIGOM et 1 médecin résident de HEAL Africa qui ont suivi les cours alignés par le programme.
Un premier pas, mais le besoin reste énorme
Comme dans plusieurs pays d'Afrique dont la RDC, la carence en spécialistes en médecine constitue un défi majeur. En 2014, une étude a renseigné que la RDC ne dispose que de 339 médecins spécialistes, parmi lesquels 311 travaillent dans les capitales provinciales et à Kinshasa, donc en milieux urbains. Ce fait accentue l'ampleur de la carence en médecins spécialistes dans les milieux ruraux, où les patients meurent par carence des soins appropriés.
Dans son département de formation et recherche (HATS -HEAL Africa Training Services), l'Hôpital HEAL Africa a mis en place divers programmes pour la formation continue du personnel soignant en RDC en vue de palier à ce défi. « L'idée c'est de rendre accessibles les soins de qualité à la population vivant dans les milieux les plus enclavés du pays », a renseigné Dr Jonathan M. Lusi, fondateur de HEAL Africa.
La bonne exécution du programme de formation SOTA est fruit du partenariat entre l'Hôpital HEAL Africa, AusHEAL et l'Eglise du Christ au Congo (ECC). Néanmoins, bien des demandes de formation des médecins congolais désirant rejoindre le programme restent pendantes suite à l'insuffisance des moyens. Tout appui reste donc appréciable pour pouvoir améliorer le ratio faisant état de 1,06 médecin pour 10 000 habitants en RDC.