6 prestataires des soins formés sur la prise en charge des pathologies gynécologiques

6 prestataires des soins formés sur la prise en charge des pathologies gynécologiques


Par Bn Bienfait Tussi/HEAL Africa


« Il faut être formé pour pouvoir donner le meilleur de soi-même à la nation congolaise » . Tels ont été les mots de Dr Jonathan MUHINDO LUSI, co-fondateur et Représentant Légal de HEAL Africa, à l’ouverture de la cérémonie de clôture de la formation de 6 médecins, infirmiers et anesthésistes de Lubero et Mabalako, respectivement en territoires de Beni et de Lubero sur les bonnes pratiques de la césarienne et la prise en charge des accouchements en milieu rural.

La formation de ces prestataires, parmi lesquels 2 médecins d’hôpitaux généraux de référence, 2 infirmières de la maternité et 2 anesthésistes intervient dans un contexte où les indicateurs obstétricaux sont encore loin de s’améliorer. Les dernières Enquêtes Démographiques et de Santé rapportent que le taux des césariennes est passé de 4% en 2007 à 5% en 2013 en République Démocratique du Congo (EDS 2013). Dans ce contexte, plusieurs femmes développent des complications au moment de l’accouchement, des complications pouvant aller jusqu’au décès maternel ou, pour les survivantes, à une vie douloureuse sous le poids des séquelles pouvant déboucher sur l’incapacité maternelle.

La cérémonie a connu la participation des autorités politico-administratives de la province du Nord-Kivu, des autorités sanitaires dont le Chef de Division de la Santé et le Médecin Chef de Programme de la santé de la reproduction. Le suivi de la mise en pratique de la matière acquise durant la formation sera effectif à travers les missions de la clinique mobile d’uro-gynécologie de l’Hôpital HEAL Africa lors des misions des cliniques chirurgicales mobiles projetées respectivement à l’Hôpital Général de Référence de Mabalako et celui de Lubero.


Outiller les prestataires des soins, améliorer la santé de la femme


Combinée à la faible maitrise de certaines pratiques obstétricales, la mauvaise pratique de la césarienne est à la base de complications de l’accouchement en milieu hospitalier. La difficulté de consulter une formation sanitaire à temps constitue un autre facteur de survenue des complications.

Il a donc été question de renforcer les capacités techniques des participants sur la pratique de la césarienne, améliorer la démarche diagnostique et la prise en charge de la fistule obstétricale simple, maitriser le circuit de prise en charge des patients, connaitre les étapes de l’anesthésie, maitriser les techniques de l’anesthésie locale, la rachianesthésie et l’anesthésie générale. L’amélioration de la consultation pré-anesthésique, la surveillance post-opératoire et le nursing aux malades opérés a été de la partie.

Les capacités des participants sur la prévention des fistules, du prolapsus génital et d’autres complications gynécologiques ont été renforcées au courant de la formation qui s’est étalée sur 2 mois, exécutée dans le cadre du projet de Prévention et de Réponse aux Violences Basées sur le Genre dans la province du Nord-Kivu, un projet du Fonds Social de la République exécuté avec les Fonds de la Banque Mondiale.

« Il faut être formé pour pouvoir donner le meilleur de soi-même à la nation congolaise » . Tels ont été les mots de Dr Jonathan MUHINDO LUSI, co-fondateur et Représentant Légal de HEAL Africa, à l’ouverture de la cérémonie de clôture de la formation de 6 médecins, infirmiers et anesthésistes de Lubero et Mabalako, respectivement en territoires de Beni et de Lubero sur les bonnes pratiques de la césarienne et la prise en charge des accouchements en milieu rural.

6 prestataires des soins formés sur la prise en charge des pathologies gynécologiques
6 prestataires des soins formés sur la prise en charge des pathologies gynécologiques

Médecin Coordonnateur provincial du programme national de la santé de la reproduction au Nord-Kivu, Dr John MUZIGE n’a pas voilé sa satisfaction quant au déroulement et à l’issue de la formation. « Le plateau technique de niveau tertiaire de l’Hôpital HEAL Africa en fait l’un des meilleurs environnements d’apprentissage pour le personnel soignant de l’Est de la RDC. Par cette formation et toutes celles qui ont précédé, HEAL Africa aura soutenu les efforts du gouvernement congolais dans l’amélioration de la santé de celle qui donne la vie » , a-t-il déclaré.