De l’assistance à l’autonomisation : réinsertion, soins et accompagnement psychosocial au cœur de l’action

De l’assistance à l’autonomisation : réinsertion, soins et accompagnement psychosocial au cœur de l’action

Grâce à un partenariat étroit entre HEAL Africa et l’OMS, le Projet de Réponse aux EAS dans les zones de santé de Beni, Mabalako et Katwa a enregistré des avancées significatives tant sur le plan de la prise en charge que de la réintégration des victimes.


Des chiffres qui parlent


• 8 cas d’EAS identifiés ont été pris en charge dans les zones du projet, avec un accompagnement psychosocial spécialisé.
• 30 bénéficiaires directs ont participé à des psychothérapies de groupe, dans les espaces sûrs mises en place.
• 8 victimes ont bénéficié d’un appui psychologique de deuxième niveau, tandis que 4 autres ont reçu une assistance en ligne.
• 13 survivantes, dont 6 enfants nés d’actes d’EAS , ont eu accès à des soins médicaux dans les 3 structures sanitaires partenaires.

La rigueur dans la gestion des cas a permis la clôture de 100 % des dossiers suivis dans le cadre du projet.
De l’assistance à l’autonomisation : réinsertion, soins et accompagnement psychosocial au cœur de l’action
De l’assistance à l’autonomisation : réinsertion, soins et accompagnement psychosocial au cœur de l’action


Réinsertion socio-économique : vers une autonomie renforcée


Parmi les 10 victimes officiellement reconnues par l’OMS, 8 ont été accompagnées jusqu’à la réinsertion économique , avec un appui financier de 2 500 $ chacune. Grâce à cet apport, plusieurs d’entre elles ont pu lancer ou renforcer leurs activités génératrices de revenus. Une des leçons majeures tirées de ce processus est que la majorité des bénéficiaires étaient déjà actives dans la communauté, facilitant ainsi leur intégration.

« Quatre des bénéficiaires avaient déjà des petites activités commerciales. L’octroi du cash a été un véritable catalyseur de leur autonomie économique » , a expliqué Mme Louange Katehero, psychologue clinicienne et cheffe de projet à HEAL Africa.

Initialement marquées par un profond mal-être psychologique, plusieurs survivantes ont progressivement retrouvé leur estime de soi et un nouveau souffle de vie. Rencontrée dans sa boutique de vêtements lancée grâce au soutien du projet, OMPA0111 témoigne : « Après l’incident auquel j’ai survécu, je ne me considérais plus comme une femme à part entière. Les séances avec la psychologue du projet ont ravivé en moi l’envie de vivre. Aujourd’hui, je sais que j’ai le droit de rêver à un avenir meilleur. »

La rigueur dans la gestion des cas a permis la clôture de 100 % des dossiers suivis dans le cadre du projet.