En cours : Campagne de remplacement des articulations à l’Hôpital HEAL Africa de Goma

Offrir un service toujours plus efficient aux différentes communautés de la RD Congo constitue un idéal pour l’hôpital tertiaire HEAL Africa. La demande en soins de qualité qui ne cesse de croitre à une vitesse exponentielle nécessite une réponse adéquate qui ne saurait se passer d’une certaine touche de modernité. L’hôpital HEAL Africa, cette structure sanitaire de niveau tertiaire établie à Goma s’applique à relever ce défi en rendant disponible des soins de standard international à Goma.

Mardi 21 Janvier 2020 marque le début de la campagne de remplacement des articulations à l’Hôpital HEAL Africa. La campagne devra accueillir plusieurs dizaines de patients de la ville de Goma, de la province du Nord-Kivu et, potentiellement, de la RD Congo. Elle est tenue exclusivement par une équipe de spécialistes en orthopédie et traumatologie de l’hôpital HEAL Africa.

La cible principale de la campagne est constituée des personnes présentant des problèmes généraux d’articulations nécessitant, bien sûr, un placement d’implants. Toute personne présentant des douleurs chroniques aux hanches et genoux, les patients avec fractures aux hanches et genoux et ceux ayant des déviations et malformations des genoux sont autant concernés. Etant le plus vulnérable aux maladies touchant les articulations, le troisième âge s’avère le plus concerné.

Les consultations orthopédiques aux moindres douleurs pour prévenir les complications graves

Spécialiste en orthopédie et traumatologie, arthroplaste de l’hôpital HEAL Africa, docteur John Musubao signale que dépassé la cinquantaine, le risque de développer des problèmes des douleurs dans les articulations majeures augmente de 10% tous les dix ans.

Comme la médecine favorise plus la prévention, la moindre action en amont vaut toujours mieux que la meilleure des réponses en réparation d’un problème de santé. Le plus tôt qu’un problème articulaire sera détecté, le plus commode il sera d’éviter le pire. Toute douleur, tuméfaction, fracture, déformation articulaire doit donc faire l’objet d’une consultation orthopédique spéciale. Seuls les spécialistes en la matière ont la possibilité de poser le meilleur diagnostic devant orienter les options relatives aux soins à appliquer.

Bien évidemment, ce ne sont pas tous les problèmes d’articulations qui nécessitent des implants, mais il y a certains stades des maladies où les médicaments ne répondent plus. C’est à cette phase que, dans nos communautés, bien des patients sont tentés de se faire soigner par des guérisseurs traditionnels qui, malheureusement, ne font qu’aggraver la situation.

Dans une activité régulière, une campagne motivée par une forte demande

Au fil des années, l’Hôpital HEAL Africa a maintenu sa position de leader dans les arthroplasties ou le remplacement des articulations au Nord-Kivu, et occupe une place de choix en la matière en RD Congo. Appliquant des principes internationaux dans les interventions, cet hôpital a su évoluer avec la technologie qui s’applique à ce type de soins.

« Pour la hanche, par exemple, dans ses débuts l’hôpital utilisait du ciment orthopédique dans la fixation des implants. Les nombreuses difficultés que présentaient les prothèses avec ciment nous ont amenés à révolutionner l’approche. Nous avons donc migré vers l’application d’implants qui ne nécessitent pas de ciment », explicite le praticien. Cette première catégorie de prothèses, celles avec ciment présentait de nombreux défis. Il y a d’abord le ciment qui entraîne la chute de la pression artérielle, surtout chez les personnes en âge vraiment avancé avec risque d’arrêt cardiaque. Ensuite, leur durée de vie est située entre 10 et 15 ans. En plus, le remplacement dresse d’énormes difficultés suite au ciment qu’il faut dégager au préalable. Les prothèses sans ciment, par contre, ne présentent pas ces problèmes et ont l’avantage d’une durée de vie relativement plus longue pouvant aller au-delà de 25 ans.

« Le fait de se retrouver dans un groupe aspirant au même idéal, le partage de l’expérience sous les maladies articulaires, le caractère commun des bénéfices des soins offerts constituerait un élément de consolation et d’encouragement pour les patients réunis dans cette campagne », a noté Dr John Musubao. En voilà la motivation secondaire. Le coût qui s’applique est également plus abordable.