HEAL Africa, Prévention et Réponse aux Violences Basées sur le Genre : plus de 5000 survivant.e.s pris.e.s en charge depuis 2019
Ce chiffre a été communiqué lors d’un point de presse tenu àl’Hôpital HEAL Africa le Vendredi 31 Mars 2023, àGoma. Cette journée qui marque la fin du mois dédié àla sensibilisation sur les droits de la femme a constitué une opportunité de communication sur les résultats atteints par le projet et, àl’occasion, d’impliquer la presse dans la sensibilisation àla prévention et lutte contre les violences basées sur le genre.
« Les 4 ans d’activisme du projet PRVBG ont servi àsoulager un bon nombre de femmes dont l’avenir vacillait entre peur et désespoir au Nord-Kivu » , a observé le psychologue Jacques Batenga, Chef de Projet àHEAL Africa.
Rendre accessible la prise en charge des survivantes des VBG
Au sein de l’Hôpital HEAL Africa, Centre d’Excellence (CdE) au Nord-Kivu en matière de formation continue du personnel soignant d’un côté et, de l’autre, dans la prise en charge des survivant.e.s des VBG, les bénéficiaires du projet ont eu accès àun paquet complet de prise en charge intégrant les soins médicaux, un suivi psychologique, un accompagnement juridique et une réinsertion socio-économique.
Le projet PRVBG a rendu disponible le même paquet des services pour les bénéficiaires dans les deux One Stop Centers établis respectivement àl’Hôpital Général de Référence de Lubero et celui de Mabalako. Dans l’idéologie du projet PRVBG, la notion de One Stop Center renvoie àun espace sûr mis en place pour les bénéficiaires, un guichet unique où les survivant.e.s des VBG ont accès àun paquet complet des soins holistiques mis àleur disposition. C’est une approche qui élimine sensiblement les limitations d’accès àune prise en charge adéquate des survivant.e.s.
Au cours de l’exécution du projet, des audiences foraines ont été tenues dans la commune rurale de Lubero en Zone de Santé de Lubero et àCantine dans la Zone de Santé de Mabalako, pour rétablir les victimes des VBG dans leurs droits et, ainsi, compléter leur prise en charge.
« Ainsi, HEAL Africa et le Fonds Social de la République auront placé leur pierre dans la lutte commune contre les violences sexuelles et basées sur le genre », a indiqué Dr Jonathan M. LUSI, visionnaire et cofondateur de HEAL Africa, rappelant ainsi l’importance qu’occupe la femme dans les interventions de sa structure àGoma et dans l’arrière-pays.