À Goma, HEAL Africa transforme son centre pour accueillir les enfants vulnérables fuyant les violences
Le 26 janvier 2025, la matinée avait commencé paisiblement à HEAL Africa, à Goma. Les enfants réunis dans le cadre du programme Enfants Bien Aimés (EBA) participaient à des activités éducatives et spirituelles. Mais la ville a été brusquement secouée par des tirs et des explosions, provoquant un mouvement de panique.
Face aux violences, près de soixante enfants vivant dans la rue se sont précipités vers le centre, à la recherche d’un abri. Les locaux ont été improvisés en refuge, malgré leur vulnérabilité face aux affrontements.
D’un accueil de jour à un hébergement d’urgence
Lancé il y a trois ans, le programme EBA visait initialement à offrir un accompagnement psychosocial, des repas et un soutien à la réinsertion familiale pour les enfants en situation de la rue. Mais depuis les violences du 26 janvier, le centre a dû s’adapter en urgence pour assurer une prise en charge permanente.
Les enfants bénéficient désormais d’un hébergement sur place, de trois repas par jour, de soins médicaux et d’un encadrement psychologique renforcé. Le centre s’efforce aussi de leur offrir un espace de stabilité, d’écoute et de réconfort dans un contexte sécuritaire incertain.
Alors que des affrontements ont éclaté fin janvier dans la ville de Goma, l’organisation HEAL Africa a transformé son centre d’accueil en refuge permanent pour des dizaines d’enfants en situation de rue.
Une prise en charge étendue au-delà des murs de HEAL Africa
L’action de HEAL Africa ne se limite pas à l’accueil au centre. L’équipe travaille activement à retrouver les familles des enfants, évaluer les conditions de retour et, lorsque cela est possible, accompagner leur réinsertion.
Cette approche globale demande des ressources humaines et financières importantes, dans un contexte de crise prolongée à Goma. L’instabilité sécuritaire complique les démarches, mais l’équipe reste mobilisée.
Alors que la situation reste tendue dans la région, HEAL Africa lance un appel à la solidarité. L’organisation a besoin de moyens supplémentaires pour répondre aux besoins croissants des enfants pris en charge.
Soutien logistique, dons alimentaires, accompagnement médical ou contributions financières : chaque geste compte pour offrir à ces enfants un cadre plus stable et des perspectives d’avenir.
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